Source : Hachette
Les pathologies de la colonne vertébrale concernent la moitié des humains de façon plus ou moins chronique, et beaucoup plus si l'on intègre les lumbagos aigus. La bipédie, qui a augmenté la flexibilité et la fragilité du cou, majore le risque d'arthrose et de névralgie. Les traumatismes cervicaux sont nombreux : contractures et vertiges du «coup du lapin », tétraplégie. Dans les diverses adaptations à la bipédie, la diminution de la sensibilité à la douleur semble avoir été sélectionnée. La bipédie a également libéré notre épaule, seule articulation mobile à 180° dans les trois axes. Cette extrême mobilité fait subir de fortes tensions aux tendons et muscles de l'épaule, à l'origine de diverses pathologies : tendinite, ruptures des tendons, périarthrite (inflammation) pouvant aboutir au blocage complet de l'épaule et luxations fréquentes, même sans traumatisme violent. L'arthrose des hanches est très fréquente après la cinquantaine. L'arthrose des genoux est moins fréquente, car la position assise, habituelle chez Homo sapiens, les soulage un peu. Les déchirures des ménisques atteignent les jeunes adultes qui abusent des libertés sportives offertes par la bipédie. |
Sources : Source : http://vieterre.fr/terminale/terminale-terre-et-evolution-du-vivant/chapitre-3-un-regard-sur-levolution-de-lhomme/chapitre-3-un-regard-sur-levolution-de-lhomme-cours/, Luc Perino, "Pour une médecine évolutionniste" (Seuil 2017) [adapté]
Source : "The Stupid, Unintelligent Recurrent Laryngeal Nerve: Evolution Working as Not Intended"
La coquille Saint-Jacques possède jusqu'à 200 yeux d'un millimètre de diamètre, formé chacun d'une cornée, d'un cristallin, d'une rétine double couche et d'un miroir concave permettant la mise au point. Source : www.davidmoynahan.com, science.sciencemag.org/content/358/6367/1172 |
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La bipédie a un moindre coût énergétique que la marche à quatre pattes. L'homme fait partie des rares mammifères à la fois rapide et endurant à la cours, ce qui en a fait un redoutable prédateur.