C'est essentiellement grâce à l'étude des ondes sismiques qu'on connait la structure de l'intérieur de la Terre, telle que décrite dans le modèle PREM.
Source : https://planet-terre.ens-lyon.fr/ressource/FEL2019.xml
On a mesuré la vitesse des ondes sismiques P et S en fonction de la profondeur
En sélectionnant les trois colonnes et en choisissant un graphique de type "nuage de points", le logiciel affiche :
Il manque le titre et les noms des axes ; d'autre part les variations sont plus visibles si on relie les points entre-eux :
Les interfaces sont les frontières entre les enveloppes. Ces enveloppes ont des propriétés physico-chimiques différentes, ce qui modifie la vitesse des ondes quand elles passent d'une enveloppe à l'autre.
Ces interfaces se matérialisent donc sur le graphique par les brusques variations de vitesses des ondes, identifiées ci-dessous par des traits rouges :
La première variation, moins nette, a été marquée avec un trait moins soutenu.
Le rayon terrestre est de 6170 km, la partie du graphique à gauche de cette valeur des profondeurs n'a aucune signification… mais le tableur l'ignore ;-).
On ne voit clairement que le manteau et le noyau. La croûte est en effet tellement mince qu'elle n'apparaît pas à cette échelle. Par contre, on distingue clairement les deux parties du manteau (supérieur et inférieur) et du noyau (le noyau externe et la graine).
La première variation de vitesse marque la limite inférieure de l'asthénosphère.
La lithosphère, au-dessus de l'asthénosphère, est trop mince pour pouvoir être matérialisée.
On voit que les ondes S s'arrêtent à 2900 km de profondeur à leur entrée dans le noyau (externe) et resurgissent à 5150 km (interface noyau externe/graine). Le noyau externe est donc à l'état liquide, tout le reste du globe est à l'état solide.
Ce graphique peut constituer une version définitive.