![]() |
L'objet observé doit être assez mince pour laisser passer le faisceau de photons ou d'électrons : en biologie, on utilise des coupes de tissus ou de cellules.
Source : http://toutestquantique.fr/ |
![]() |
Dans le microscope électronique à balayage (MEB), ce n'est pas directement le faisceau d'électrons qui a traversé l'échantillon qu'on observe, mais un faisceau secondaire émis par l'échantillon. Ceci permet d'observer des objets d'épaisseur quelconque et la surface des échantillons. En biologie, le MEB permet de visualiser par exemple des surfaces membranaires. Source : http://toutestquantique.fr/ |
Les grossissements obtenus avec les microscopes électroniques les plus performants sont de l'ordre de 50.106 pour le MET (10 fois moins pour le MEB), soit une résolution à l'échelle nanométrique (on peut observer des molécules comme l'ADN par exemple). Les microscopes électroniques permettent également de connaître la composition chimique des échantillons observés.
Le faisceau utilisé étant un faisceau d'électrons, un MET ou un MEB ne peut pas retranscrire les couleurs des objets observés ; toutefois, une électronographie peut être colorisée dans un but didactique ou esthétique. Les couleurs utilisées sont alors purement arbitraires.