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(a) Une injection de FSH ou de LH chez une animal sans hypophyse ne modifie pas la sécrétion de GnRH donc l'hypophyse n'a pas d'effet sur l'hypothalamus. (b) L'hypothalamus sécrète GnRH et l'hypophyse FSH et LH (doc. 1). (c) Une injection de GnRH chez un animal sans hypophyse ne rétablit pas la spermatogenèse donc l'hypothalamus n'a pas d'effet direct sur les testicules. (d) Correct. |
La GnRH sécrétée par l'hypothalamus stimule la sécrétion de FSH et de LH par l'hypophyse. Ces deux hormones stimulent à leur tour la sécrétion de testostérone par les testicules et la spermatogenèse.
La spermatogenèse est contrôlée par un mécanisme "en cascade" : l'hypothalamus stimule l'hypophyse qui stimule à son tour les testicules où se fait la spermatogenèse. Ces stimulations se font par l'intermédiaire de susbtances sécrétées par des cellules dans le sang (des hormones). Les neurones de l'hypothalamus sécrétent la GnRH qui stimule la production de FSH et LH par les cellules de l'hypophyse. Ces deux hormones stimulent la production de testostérone par les cellules des testicules. La testostérone stimule la spermatogenèse.
La testostérone ralentit les sécrétions de l'hypothalamus et, en conséquence (comme il y a moins de GnRH), de FSH et de LH par l'hypophyse. C'est pourquoi on observe qu'une ablation des testicules entraîne une augmentation de ces sécrétions (quand on enlève le frein, la voiture accélère…).
C'est pourquoi, lorsqu'on injecte de la testostérone, on observe une diminution de la sécrétion de GnRH (et en conséquence de FSH et de LH), qui peuvent être complètement bloquées si la dose injectée est suffisante.
L'hormone sexuelle masculine pourrait ainsi être utilisée comme moyen contraceptif. Cependant, comme elle n'agit pas seulement sur la spermatogenèse mais de nombreuses autres cibles du corps, une injection entraînerait des effets indésirables, notamment en surdéveloppant les caractères sexuels secondaires.