Les géologues disposent de nombreux outils pour étudier les strutures en profondeur sans les atteindre directement.
Afin de mettre en évidence l'existence d'une racine crustale sous les Alpes, on va utiliser des données (profondeur du Moho) en les cartographiant au niveau du massif montagneux.
Cette carte est obtenue après l'étape n°2.
Source : Google Earth
Piste d'exploitation
On a vu (avec l'exemple de l'Himalaya) que la répartition particulière des masses rocheuses sous un massif montagneux peut être caractérisée par la gravimétrie.
Piste d'exploitation
La tomographie sismique permet d'établir des "coupes virtuelles" du globe terrestre grâce à une analyse des vitesses de propagation des ondes sismiques. Ces vitesses dépendent, notamment, des caractéristiques physiques du milieu traversé (température, pression…).
En rouge : anomalie de vitesse positive, en bleu : anomalie de vitesse négative. FTP : correspond à Sesia sur la coupe précédente.
Source : http://numeres.net/containers/html/9782210112520/Profil_ECORS.html
En provoquant des explosions ou des vibrations en surface, les géophysiciens déclenchent des ondes sismiques qui se propagent en profondeur. Si elles atteignent une interface séparant des roches aux propriétés physiques différentes, elles sont réfléchies et regagnent la surface. Ces zones, appelées réflecteurs, peuvent être par exemple des limites de couches sédimentaires. La localisation de ces différents réflecteurs permet d’avoir une idée de la structure profonde de la chaîne.
Un réflecteur correspond donc à une "surface de discontinuité".
Le profil ECORS ci-dessous a été réalisé selon une coupe NW-SE du massif des Alpes françaises :
cliquer sur la coupe pour en voir une interprétation
Source : http://www.didiersvt.com/cd_1s/medias/c1/ecors_crust.gif
Une interprétation simplifiée d'une coupe plus large dans la même direction :
Source : http://www.reseau-canope.fr/svt-taches-complexes/chapitre.html?page=tt1st2c2ua
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