La vitesse des plaques peut être mesuré par les satellites de géolocalisation (GPS) depuis quelques dizaines d'années. Les mesures, réalisées quotidiennement, donnent la position en longitude et latitude de balises (« stations ») fixées au sol.
Source : https://www.sciencesetavenir.fr/espace/systeme-solaire/satellites-galileo-ca-marche-en-antarctique_131243
Remarque : GPS = Global Positioning System ou "positionnement global par satellite"
Le "Jet Propulsion Laboratory" de la NASA recense les mesures réalisées par 30 satellites de GPS. Les différentes stations (ou balises) sont repérées sur une carte, et un tableau contenant leurs noms abrégés permet d'obtenir les courbes de déplacement du point considéré en latitude, longitude et altitude.
Source : sideshow.jpl.nasa.gov/mbh/series.html
À l'issue des étapes 1-2-3, vous devez avoir tracé deux nuages de points et affiché les équations de leurs courbes de tendance.
À l'issue des étapes 1-2-3, vous devez avoir déterminé les vitesses de déplacement en latitude et en longitude des trois balises (soit 6 valeurs), qui vont vous permettre de tracer les "vecteurs déplacement" de ces trois balises.
L'exemple pris est celui de la balise EISL pour laquelle on a déterminé un déplacement en longitude de 6,6767 cm.an-1 (soit vers l'Est) et en latitude de -0,7008 cm.an-1 (soit vers le Sud).
On obtient donc le vecteur suivant :
En le superposant à la carte à compléter, on obtient ceci :
On reporte alors le vecteur sur la carte (par transparence). Cliquer sur l'image pour voir la carte complétée.
On peut tout à fait faire ce même travail avec une régle graduée !
Piste d'exploitation
Source : d'après un sujet d'ECE (06_I5_G_Num_10.pdf)