Les hodochrones sont des courbes obtenues à partir de l'enregistrement d'un même séisme par plusieurs stations.
Source : https://planet-terre.ens-lyon.fr/ressource/Terre-spherique.xml
Supposons qu'un tremblement de terre ait produit des ondes enregistrées par trois stations A, B et C.
Dans le schéma ci-dessous, le foyer est représenté à l'intérieur du globe (à la verticale de l'épicentre).
![]() |
Chaque station dispose d'un enregistrement sismique ou "sismogramme" représenté très schématiquement ci-dessous : |
Dans ces sismogrammes, on peut mettre en évidence trois trains d'ondes : les ondes P (premières ou primaires), les ondes S (secondes ou secondaires) et les ondes L (qui font partie des ondes de surface) : |
![]() |
![]() |
Si l'on espace ces sismogrammes en fonction de la distance entre l'épicentre et la station d'enregistrement et qu'on relie les moments d'arrivée des trois trains d'ondes P, S et L, on obtient la représentation graphique de l'heure d'arrivée des différentes ondes P, S et L en fonction de la distance entre l'épicentre et la station. De telles "courbes" sont appelées des "courbes de propagation" ou des "hodochrones". L'ensemble de ces "courbes" est un hodogramme. Source des illustrations : http://svt.ac-dijon.fr/schemassvt/article.php3?id_article=1325 |
Dans cet hodogramme, la distance épicentrale est donnée en km et en degré de latitude.
Source : http://crdp.ac-amiens.fr/crdp/seismes/003.htm
[1] remarque (hors programme) : en fait la vitesse des ondes P ou S est inversement proportionnelle à la masse volumique (ρ) mais proportionnelle à un coefficient d'incompressibilité (K) et de cisaillement (µ). En pratique, K et µ augmentent plus rapidement que ρ.