2-L'immunité adaptative

1. Réaliser un dessin d'interprétation d'un complexe immun.

Le complexe immun est formé de l'association des Ag et des Ac.

2. Faire un maquette d'un complexe immun (pâte à modeler, carton découpé…).

Les exemples ne manquent pas sur internet :

Source : http://www.vivelessvt.com/au-jour-le-jour/anticorps-et-antigenes-modelisation-des-collegiens/attachment/maquettes-anticorps-antigene-svt-complexe-immun-reaction-immunitaire-9-2/

3. Montrer que les anticorps, seuls, ne suffisent pas pour détruire les Ag.

Les tubes contenant les GRM avec ou sans anticorps anti-GRM ont le même aspect : globules rouges sédimentés au fond du tube et surnageant incolore. Le contenu des globules rouges (hémoglobine) n'a donc pas été libéré et les GRM n'ont donc pas été détruits malgré la présence d'anticorps anti-GRM : ceux-ci ne sont donc pas suffisants pour détruire les Ag (ici les GRM).

4. Déterminer une condition pour que les macrophages se fixent aux Ag.

Les GRM (les Ag) ne sont agglutinés autour des macrophages que lorsque ceux-ci ont d'abord été mis en contact avec des anticorps anti-GRM. Tout se passe comme si les macrophages devaient être "prévenus" de l'existence de GRM pour pouvoir les "reconnaître" ensuite. D'autre part, les Ac semblent permettre la liaison des Ag (les GRM) aux macrophages.

5. Relier l'ultrastructure du plasmocyte à son rôle dans l'immunité.

Lorsqu'un lymphocyte B se tranforme en plasmocyte, il grossit et le RER (reticulum endoplasmique rugueux) se développe, remplissant le cytoplasme. Les mitochondries se multiplient également. Or le RER est le siège de la synthèse protéique, laquelle consomme beaucoup d'énergie fournie par les mitochondries.

L'ultrastructure du plasmocyte fait de lui une "usine à protéines" et lui permet donc de produire une grande quantité d'anticorps.

Expérience de Marbrook (1967)

6. Que va-t-on récupérer dans le surnageant ?

En filtrant le milieu de culture, on élimine les cellules : il ne reste que les molécules en solution éventuellement sécrétées par les cellules.

7. Par quoi l'agglutination des GRM est-elle provoquée ?

Les GRM sont reliées les uns aux autres par les anticorps spécifiques des antigènes portés par les globules rouges (c'est la cause des accidents transfusionnels).

8. D'après l'expérience de Marbrook, quel est le rôle des LT et comment agissent-ils ?

Résultats

Les GRM mis en contact avec le surnageant sont agglutinés si le millieu de culture contenait des LB seuls (1) ou des LB avec des LT (3,4) mais pas des LT seuls (2). La présence de LT augmente l'agglutination produite par les LB (1/3-4). L'effet des LT sur les LB n'a pas besoin de contact (4/3) et s'exerce même si les deux types de lymphocytes sont séparés par une membrane semi-perméable.

Pour pouvoir décrire (puis interpréter) une expérience, il en faut une autre qui sert de témoin. C'est pourquoi j'ai indiqué entre parenthèses l'expérience qu'on étudie (test) puis l'expérience témoin, sous la forme "(n° test/n° témoin)".

Interprétation

Les LB sécrètent les Ac responsables de l'agglutination des GRM. Cette sécrétion est stimulée par les LT qui agissent par l'intermédiaire d'une substance pouvant traverser la membrane semi-perméable (une ou plusieurs molécules).

On appelle cytokine une molécule sécrétée par une cellule et ayant un effet sur une autre cellule.

L'expérience (2) montre que les lymphocytes T ne sécrètent pas d'Ac (seuls les lymphocytes B le font, après s'être transformés en plasmocytes).

Source : Valérie Rambaud

9. Quelle est la nature des récepteurs membranaires des lymphocytes B ?

Les récepteurs membranaires des lymphocytes B sont les mêmes molécules que les anticorps, des immunoglobulines (fixées par la base des parties constantes des chaînes lourdes sur la membrane des cellules).

10. Qu'est-ce que l'expansion clonale ? Par quoi est-elle déclenchée ?

L'expansion clonale est la multiplication (par mitoses) des LB activés par la fixation d'antigènes sur ses récepteurs membranaires.

11. Quelle est l'étape suivante ?

Une fois le clone de LB formés, ceux-ci se transforment en plasmocytes et sécrètent les anticorps circulants.

12. Pourquoi dit-on que cette réaction immunitaire est "adaptative" ?

On dit que cette réaction immunitaire est "adaptative" car les anticorps sécrétés sont spécifiques de l'antigène qui a déclenché leur sécrétion. La réaction est donc adaptée à l'antigène et non pas "généraliste" comme la réaction immunitaire innée.