Un anticorps est une molécule en forme de "Y" constitué de 4 chaînes polypeptidiques, 2 longues allant d'une extrémité à l'autre et 2 courtes au niveau des deux branches du "Y" (voir modélisation d'un Ac).
L'antigène se fixe sur une (ou les deux) branches du "Y", dans la partie formée de l'association des parties variables des chaînes L et H (voir modélisation d'un complexe Ag/Ac).
Après alignement, les quatre chaînes légères ont des séquences identiques de l'acide aminé n°106 à l'acide aminé n°216. Les débuts des séquences sont très variables.
Après alignement, les quatre chaînes lourdes ont des séquences (quasi) identiques de l'acide aminé n°118 à l'acide aminé n°225. Les débuts des séquences sont très variables.
Le fragment variable est donc constitué du début des chaînes H et L et le fragment constant des fins des chaînes H et L.
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Pour être parfait, il ne manque à ce schéma que la légende du site de fixation de l'Ac sur les CPA (sur le "pied" du "Y"). Source : Julia P-A |
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On dépose la solution d'antigènes dans le puits central, à égale distance des sérums déposés dans les puits périphériques. Source (illustration) : Julia P. A |
On connait les antigènes (déposés dans le puits central) : on cherche les anticorps qui ont été sécrétés par les lymphocytes B en réponse à une (éventuelle) infection.
Le témoin négatif permet de vérifier le résultat en cas d'absence d'Ac spécifique de l'Ag : il est constitué par le sérum d’un patient séropositif pour un autre virus (D). Le témoin positif permet de vérifier le résultat en cas de présence d'Ac spécifique de l'Ag : il est constitué par le sérum d’un patient séropositif pour le virus de la grippe (B).
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Dans ce cas, on observe deux arcs de précipitation (constitués par les complexes immuns) :
Source (illustration) : Julia P. A |