Nirenberg, au début des années 1960, élucide le code génétique avec une expérience restée célèbre.
Il reçoit le prix Nobel de "Physiologie ou Médecine" en 1968 avec Robert W. Holley et Har Gobind Khorana pour "son interprétation du code génétique et son rôle dans la synthèse protéique".
Source : https://profiles.nlm.nih.gov/spotlight/jj/catalog/nlm:nlmuid-101584910X16-img
Nirenberg réalise la synthèse d'une très courte protéine in vitro à partir d'un ARNm de synthèse. Cet ARNm n'est formé que d'une seule sorte de base azotée (par exemple : UUUUUUUUUUUUUU…, qu'il appellera "poly-U"). Il ajoute un acide aminé marqué (avec un isotope radioactif) et réalise 20 essais successifs en marquant à chaque fois un acide aminé différent. Il verse ensuite le contenu du tube sur un filtre et en mesure la radioactivité.
Source (flacon de poly U) : https://history.nih.gov/exhibits/nirenberg/HS4_polyU.htm
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Source : http://www.edu.upmc.fr/sdv/docs_sdvbmc/Licence/biocel/lv101denoul/traduct.pdf (modifié) |
"aa" : acide aminé
Pistes d'exploitation
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L'ARNm messager porte le même type d'information que la molécule d'ADN dont il est le résultat de la transcription. Cette information est utilisée par la cellule (ici, on a conservé que les éléments essentiels de cette "machinerie cellulaire" pour fabriquer une protéine. Les acides aminés sont des nutriments, de très petite taille, alors que les protéines sont en général de (très) grosses molécules. Source : X |
Avec un ARNm poly-U, Nirenberg ne détecte de radioactivité sur aucun des filtres, à l'exception de l'essai dans lequel il a marqué la phénylalanine (Phe).
Pistes d'exploitation
Source : http://www.firmalis.com/produits/nutrition/mixes-nutritionnels/
L'élucidation de la correspondance entre les codons formés de bases différentes a nécessité d'autres recherches. Citons par exemple :